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Quels sont les contrôles de la qualité des eaux de consommation ?
On procède à des contrôles sanitaires pour la potabilité et
des contrôles de qualité pour la gestion des installations.
Contrôle par la police de l'eau
Contenu et organisation
La qualité de l’eau potable est définie dans un décret. Depuis
1989, la France applique les limites de qualité fixées dans les directives
européennes, lesquelles émanent des recommandations de l’Organisation Mondiale
de la Santé.
Dans chaque
département, la DDASS contrôle la qualité de l’eau sur l’ensemble des unités de
distribution publiques depuis le point de captage jusqu’au robinet du
consommateur.
La fréquence et le
type d’analyses sont fonction de l’origine souterraine ou de surface de l’eau,
de sa nature, des traitements subis et de l’importance de la population
desservie.
5 paramètres étaient contrôlés en 1954 ; 61 le sont en 1989.
L’eau est l’aliment le plus surveillé. Cela est fonction du développement des
techniques d’analyses mais aussi de l’introduction dans le milieu de nouvelles
substances dangereuses.
Paramètres
Exemples
4
organoleptiques
Couleur,
turbidité, odeur, saveur.
15 physico-chimiques liés à la structure naturelle des eaux
Elles traduisent la mise en évidence des effets nocifs d’un élément (à court
terme ou à long terme) mais aussi des possibilités industrielles de la
production et de la distribution d’eau potable. Ainsi les valeurs fixées pour
certains amions sont justifiés par des considérations de bonne conservation du
réseau de distribution (agressivité, entartrage...).
Les limites de qualité fixées par la réglementation n’ont pas toute une
implication sanitaire et certains dépassements peuvent être tolérés
momentanément sous certaines conditions.
Parmi les paramètres « sanitaires » prenons trois exemples :
Paramètres
Limites de qualité
Commentaires
Indésirable :
LE FLUOR
1500 microgrammes / l température moyenne de l’aire géographique
comprise entre 8° à 12°
700 microgrammes /
l température de 25° à 30°
Le fluor
se fixe sur les tissus calcifiés. Selon les quantités consommées, les
effets peuvent être :
- bénéfiques : de 0,5 à 1,5 mg / l en prévenant
l’apparition de la carie dentaire ;
- néfastes : au-delà de 2 mg / l pouvant provoquer la
fluorose dentaire (tache de l’émail) puis au-delà de 4 mg /
l, l’ostéose fluorée (douleur osseuse et articulaire).
Toxique :
LE PLOMB
50 microgrammes / l
Le plomb provient de l’attaque des vieilles canalisations
constituées de ce métal ou d’alliage par des eaux très douces, des erreurs
de conception de réseaux.
L’intoxication par le plomb à long
terme, nommé "saturnisme" touche l’appareil digestif et
nerveux (anémie, douleurs abdominales...)
Micro-biologique
0
coliformes totaux * 0 colifor thermotolérants 0 streptocoques fécaux dans 100 ml 0 salmonelles dans 5 litres
etc.
* dans 95 % des
échantillons
Le
contrôle repose sur la détection de "germes témoins de
contamination fécale" dont la présence peut faire craindre celle
d’organismes pathogènes (salmonelles, staphylocoques path).
Les risques à court terme sont les
gastro-entérites et dans certains cas les
hépatites.