Quelles sont les nuisances liées aux véhicules automobiles ?
Les moteurs à hydrocarbures émettent dans l’atmosphère une
quantité de gaz polluants qui s’accroît au fur et à mesure de l’augmentation de
la circulation automobile. Ces véhicules sont en outre une source importante de
déchets très peu dégradables.
Pollution automobile
La pollution atmosphérique
La combustion idéale d’un hydrocarbure, dans un moteur, ne
dégagerait que H2O et CO2. Mais, en pratique, cette combustion n’est ni
complète, ni parfaite. Une fraction du combustible est donc rejetée sans être
brûlée (aérosols) : ce sont les hydrocarbures imbrûlés (HC). Une fraction n’est
que partiellement oxydée par la combustion et produit du monoxyde de carbone (CO.)
Enfin, comme le comburant est l’air, la réaction dégage aussi des oxydes d’azote
NOx dont la concentration est liée à la température de combustion.
De plus, une partie de l’essence, composé très volatile, s’évapore dans
l’atmosphère avant même d’être brûlée (1/5 des HC émis).
On raisonne à partir d’un taux idéal de mélange air/carburant de 1,
correspondant à 14,6 g d’air pour 1 g d’essence, appelé richesse du mélange.
Il faut ajouter enfin les poussières d’autant plus dangereuses qu’elles
sont plus petites (moins visibles à l’oeil nu) et qu’elles peuvent avoir des
effets mutagènes (entraînant des mutations de l’ADN cellulaire).
Autres nuisances
Les véhicules automobiles sont une source importante de déchets encombrants et
très peu dégradables. Le souci d’utiliser des matériaux recyclables est récent
chez les constructeurs. En France, on a jeté, en 1990, 2 000 000 de carcasses
(400 kg par carcasse), 250 000 tonnes d’huiles, 90 000 tonnes de batteries et
400 000 tonnes de pneus.
Les pollutions par les usines d’automobiles et toutes les industries situées en
amont (production d’acier, de plastique, de pneus...), l’extension constante du
réseau routier sont autant d’éléments supplémentaires à porter au débit de
l’automobile, vis-à-vis de l’environnement.
L’encombrement de l’espace urbain
Les automobiles consomment une partie importante de l’espace urbain qui pourrait
être affectée à d’autres utilisations (pistes cyclables, quartier piétons,
espaces verts, etc.) et à d’autres types de « citoyens » non utilisateurs de
véhicules à moteur.
La nuisance sonore