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Le dépassement de seuils physiologiques provoque des
lésions des organes et une diminution de leurs capacités de fonctionnement.
Deux groupes de substances présentes en faible proportion dans le milieu de vie
peuvent être distinguées. Les substances non nécessaires à l’organisme, bien supportées à dose faible,
mais toxiques à dose plus élevée.
Parmi ces substances le fluor est un bon exemple. Il est nécessaire à la bonne
calcification des os et augmente la résistance des dents à la carie. Mais un
excès provoque, au contraire, un affaiblissement de cette résistance et des
déformations osseuses.
Le fluor est utilisé dans l’industrie nucléaire (fluorure d’uranium) et celle de
l’aluminium. Des poussières sont rejetées dans l’atmosphère aux abords des
carrières d’extraction ou des usines. Les intoxications se font soit directement
par inhalation de ces poussières, soit par la consommation des végétaux qui les
ont absorbées.
Outre le fluor, le cobalt (composant de la vitamine B12), le sélénium, le
vanadiam entre autres, sont aussi nécessaires à faible dose, mais toxiques à
dose plus élevée.
D’autres substances toxiques quelle que soit la dose.
On peut distinguer deux catégories.
Les gaz, tels
que le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de
soufre (SO2), les oxydes d’azote (NO et NO2) contenus dans les fumées des
chaufferies, des voitures et autres rejets industriels. Ils provoquent
respectivement des anémies et des maladies respiratoires.
Les poussières
(aérosols) dont les particules très fines ne se déposent que très loin
(plusieurs milliers de kilomètres) de leur point d’émission.
Citons à titre d’exemples :
- les fibres d’amiante qui proviennent des garnitures de freins de véhicules ou
des gaines d’isolation de certaines habitations et qui provoquent des lésions
pulmonaires graves ;
- le plomb rejeté en grande partie par les véhicules à essence contenant du
plomb tétraéthyle rajouté pour augmenter son rendement énergétique (une
automobile rejette environ 1 kg de plomb par an). L’absorption chimique de plomb
entraîne une maladie grave (le saturnisme). Le taux jugé critique est voisin de
0,7 microgramme par m3 d’air mais certains quartiers de ville présentent des
taux jusqu’à quarante fois supérieurs à cette limite. Les glaces actuelles du
Groënland contiennent jusqu’à cinq cents fois plus de plomb qu’elles n’en
contenaient il y a mille ans, avant l’utilisation industrielle de ce métal. Les
intoxications par le mercure (maladie de Minamata), par le cadmium (maladie d’itaï-itaï)
ont une origine semblable.
Des combustibles liquides non brûlés (essence, fuel,
goudron) qui donnent la couleur bleue à certaines fumées cancérigènes, dont
celle des cigarettes.