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Dès qu’ils
surent maîtriser le feu, les hommes du Paléolithique purent modifier les milieux
naturels, favorisant ainsi la constitution de steppes propices aux grands
ongulés chassables.
Les premiers changements
Dans les régions tropicales les incendies régulièrement allumés par les hommes
du Paléolithique inférieur (les premières traces du feu maîtrisé apparaissent
vers - 500 000 ans) causèrent la destruction de vastes surfaces de forêts
primitives. Ces pratiques ont favorisé la constitution de steppes de graminées
et de savanes, en Afrique occidentale et en Asie du sud-est. Il y a une dizaine
de millénaires, les (paléo) indiens d’Amérique du Nord ont étendu de la même
façon la «prairie» pour favoriser le bison.
Au cours de ce processus d’ouverture des milieux, et toujours avec l’aide du
feu, les chasseurs exterminèrent plusieurs espèces animales géantes. Il y a
environ 50 000 ans, plus de la moitié des grands mammifères disparaissent de la
sorte. Exemple : les mammouths et le bison antique en Amérique du Nord. Il faut
alors environ 20 km2 pour nourrir un être humain.
Les premières causes de déséquilibre
Le développement de l’agriculture, seconde révolution causée par l’homme,
permet, au Néolithique, un accroissement démographique sans précédent.
La grande faune sauvage est systématiquement éliminée car elle concurrence ou
menace les animaux domestiques. Les forêts sont en grande partie remplacées par
des pâturages et des cultures. Il ne faut plus alors que quelques hectares pour
nourrir un agriculteur du Néolithique. La civilisation agraire a modifié
profondément les milieux mais elle s’appuie encore sur des "rythmes naturels" :
jour-nuit, saisons, fécondations, fertilisations et luttes biologiques.
Les bouleversements contemporains : les sociétés technologiques
L’invention des premières machines, l’application de nouvelles techniques et
l’industrie ont provoqué une régression des milieux vivants, la modification des
flux d’énergie, l’utilisation d’énergies fossiles non renouvelables à court
terme. Trop souvent les prélèvements des ressources sur les écosystèmes
dépassent leur niveau de productivité et diminuent d’autant les capacités de
production future.