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Chapeau : jusqu'à 15 cm, d'un bel
orangé tirant sur le roux. D'abord hémisphérique, il s'étale et se déprime
pour acquérir la forme en entonnoir. Sa bordure est sinueuse, son
revêtement, brillant et zébré de fines rayures, s'enlève
facilement.
Pied : de couleur identique au
chapeau, plus foncé à la base, mince et plein.
Lames : jaune d'or assez vif
phosphorescentes à l'obscurité. Cette impression nocturne est assez
saisissante. Elles sont décurrentes
sur le pied.
Chair : jaune orangé, de saveur
douce, d'odeur forte.
Le Pleurote de l'olivier est une espèce lignicole
qui se rencontre exclusivement dans les régions méridionales, en automne et jusqu'en
hiver. Elle pousse en touffes sur les souches d'olivier, mais on la trouve
occasionnellement sur des souches d'autres feuillus du midi de la France comme
les chênes verts, les chênes-lièges, et parfois aussi à même le
sol. L'espèce, très toxique, est facilement identifiable à sa
vive couleur orangé cuivré, sa bordure enroulée, sa forme d'entonnoir et son
habitat typique. Elle peut cependant présenter un risque de confusion avec la
Chanterelle ou la Fausse Chanterelle (Clitocybe orangé), surtout à l'état jeune
et bien sûr lorsqu'elle pousse directement sur le sol. Le
Pleurote de l'olivier est un champignon toxique qui cause des troubles assez
sévères. Ils sont de type gastro-intestinal, mais l'apparition de sueurs froides
chez la personne empoisonnée doit faire soupçonner une intoxication de type sudorien provoquée par la muscarine ou des substances chimiques proches. Les
symptômes apparaissent très rapidement après l'ingestion des champignons et
l'hospitalisation est conseillée. Le phénomène de luminescence produit par les
lamelles du Pleurote de l'olivier à l'obscurité est assez spectaculaire. On
prétend qu 'il s 'en dégage parfois une clarté si intense qu'il est
possible de lire avec cette seule source lumineuse !