Ce site utilise des cookies afin de
vous offrir une meilleure expérience de navigation. Continuer à le visiter
signifie que vous acceptez leur utilisation.
Chapeau : jusqu'à 5 cm, d'abord dans
une gamme de nuances vertes ; à maturité, il passe au jaune cireux puis
vire au rouge ou se décolore. En forme de cloche, il s'étale avec l'âge
en gardant un mamelon central. Son revêtement est gluant et sa bordure
striée.
Pied : fragile et creux, de même
couleur que le
chapeau.
Lames : jaunâtres en bordure,
verdissantes près du chapeau.
Chair : blanche, mince, lavée de vert
et de jaune, dépourvue d'odeur.
Spores : blanches.
C'est à son étonnante diversité
de couleurs que ce champignon doit le nom de «perroquet». Du vert plus ou
moins tendre au jaune et au rouge purpurin, ses teintes successives rappellent
en effet le plumage coloré de certains oiseaux grimpeurs.
Comme le traduit bien l'étymologie du genre, hygro : eau et phore : porte, il
est souvent gorgé d'eau et d'aspect visqueux. On le trouve dès la fin de l'été
et en automne dans les pâtures, les endroits herbeux et humides, les fossés, les
bords de chemin. C'est une espèce bien jolie mais non
comestible. Touchés par l'urbanisation croissante,
récoltés à outrance par des mycologues
amateurs toujours plus nombreux, manipulés à travers des sélections culturales
de plus en plus sophistiquées, commercialisés à l'excès, les champignons
sont-ils des organismes menacés ? Rien n'est moins sûr Instables, fugaces
et imprévisibles, ils peuvent se montrer une année et ne plus réapparaître avant
longtemps, selon leur bon vouloir.