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l'agriculture et
l'urbanisation
La Camargue est un delta vivant où les affectations du sol
varient selon les préoccupations humaines. Mais les activités économiques et la
préservation de l'environnement doivent aller de pair notamment sur le
territoire couvert par le Parc Naturel Régional de Camargue.
. En 1991, l'occupation du sol s'établissait ainsi:
agriculture
20 586 hectares
friches
3 463
milieux naturels 40 493
milieux saulniers 13 338
milieux urbains 1 698
En 20 ans, la superficie des terres
agricoles n'a pas augmenté, elle à même légèrement régressé (-5%). Depuis 1970,
3352 ha ont été perdus par le milieu agricole qui en a, par contre, regagné 2186
sur le milieu naturel, soit une perte globale de plus de 1100 ha, malgré
l'augmentation des superficies de riz.
L'abandon des moins bonnes terres agricoles a provoqué un phénomène de
redistribution de l'usage du sol : la surface agricole gagne sur les marais
fluvio-Iacustres mais tend à régresser sur la bordure laguno-marine.
Le milieu naturel a perdu 3283 ha durant
les 20 dernières années, la majeure partie de ces terres perdues ayant été
gagnées par l'agriculture.
Par ailleurs, 2 lagunes naturelles ont été mises en exploitation par les Salins
et, de ce fait, transformées en étang de préconcentration.
Les lagunes ne sont donc plus considérées au titre de milieu naturel, mais
conservent malgré tout un intérêt biologique certain.
L'urbanisation n'a pas beaucoup empiété
sur le milieu naturel puisque seuls 51 ha ont été utilisés (réalisations
d'infrastructures autour des Saintes-Maries-de-la-Mer...)
l'augmentation du milieu urbain est réelle (de l'ordre de 23%) mais doit être
relativisée puisqu'en 91 ce milieu représentait seulement 2% du territoire du
Parc.
La croissance urbaine, liée à la fréquentation et aux aménagements touristiques,
s'est essentiellement opérée autour des Saintes-Maries-de-Ia-Mer et le long de
la principale route d'accès. Les hameaux qui constituent les autres noyaux de
peuplement ont pris quelque importance et l'habitat isolé s'est développé dans
la tête du delta, à proximité d'Arles.
En 1991 on constate l'existence d'un
zonage de fait du territoire, consécutif à l'extension maximale de chacune des
activités dominantes de la Camargue ; les «zones tampons» (les «terres vaines»)
ont disparu.
PNR/ARPE PACA
Camargue :
évolution des milieux entre 1970 et 1991
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