| | Les étangs sont les plus grands plans d'eau de Camargue. De faible
profondeur (2 mètres au maximum pour le Vaccarès), ils occupent un peu plus de
25 % du territoire camarguais.
Camargue : remise hivernale de canards
70 % de ces étangs sont répartis à
l'intérieur d'espaces protégés : Réserve Nationale de Camargue, Conservatoire du
littoral, Réserve Départementale des Impériaux et de Consécanière, Fondation de
la Tour du Valat.
Ces étangs, plus ou moins saumâtres, sont en communication avec le réseau de
canaux d'irrigation reliés au Rhône. Ils restent en eau toute l'année, sauf les
étangs du Malagroy, de Monro, des Impériaux et du Lion qui peuvent subir un
assèchement de moitié lors des grandes sécheresses. Ils sont entourés de joncs
et de scirpes mais sont dépourvus de végétation aquatique.
C'est un milieu très attractif pour l'avifaune*, notamment pour les canards
(colverts, siffleurs, milouins, sarcelles d'hiver...). A l'automne, ils y
arrivent par nuées pour y passer l'hiver.
Ils y trouvent le confort et la sécurité nécessaires à leurs activités diurnes
(toilette, nage, alimentation, parade nuptiale) .
Une importante faune d'invertébrés
attire les oiseaux limicoles : barges, chevaliers, bécasseaux... Les hérons et
les aigrettes garzettes sont abondamment représentés. Pendant la belle saison,
ils profitent de la prolifération de poissons duIcicoles* et marins (muges
notamment). Le Vaccarès est peuplé de nombreuses anguilles qui font l'objet
d'une pêche intensive.
Les îlots des étangs abritent des
colonies mixtes d'oiseaux : mouettes rieuses, sternes et avocettes. On y relève
aussi la présence des ragondins et le passage des sangliers.
Les impératifs de la gestion de l'eau d'irrigation agricole entraînent une
désalinisation progressive des étangs qui affectent les biocénoses* inféodées à
ces milieux.
Camargue : étang du Vaccarès
| |
Recherche personnalisée
|
|