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et les
Saintes-Maries-de-la-Mer
Les communes d'Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, qui se
partagent la Grande Camargue, présentent, en raison de leur localisation
géographique et de leurs options de développement, des aménagements et des
logiques touristiques distincts.
Camargue : Arles, le grand et le petit Rhône
La ville d'Arles, située
aux portes de la Camargue, représente le passage obligé pour visiter le delta.
L'atout des Saintes-Maries-de-Ia-Mer réside dans sa localisation en bout de
Camargue, proche de la mer, et dans sa réputation pour le pèlerinage des gitans.
Destination très prisée, la ville des Saintes-Maries-de-la-Mer commande
aujourd'hui le tourisme sud-ouest de la Camargue.
Ces deux territoires communaux ont comme
avantage commun de posséder la seule portion du littoral méditerranéen ayant
résisté à l'urbanisation, et devenue très attractif pour un tourisme de littoral
"nature" .
Le territoire d'Arles, le plus étendu de
France, dont la plus grande partie est en Camargue, permet de répartir les
secteurs d'attraction et les activités depuis la mer jusque dans l'arrière-pays
sans créer de pôle de concentration.
Les structures
touristiques sont ponctuelles et dans l'ensemble associées aux exploitations
agricoles, notamment grâce à une vingtaine de gîtes ruraux et à un projet
d'hébergement éclaté dans les mas.
L'essentiel
des centres de protection de la nature s'y concentre et participe à la promotion
de la découverte nature et culturelle de la Camargue.
La forte
fréquentation estivale de la plage de Piémanson a imposé la légèreté des
infrastructures pour limiter sa dégradation. Par ailleurs, un projet de complexe
touristique pourrait être envisagé à Salin-de-Giraud afin de faire contrepoids à
l'influence touristique des Saintes-Maries-de-la-Mer
Camargue :
le coeur historique des Saintes-Maries-de-la-Mer
Les
Saintes-Maries-de-la-Mer, territoire sans véritable utilisation agricole ou
industrielle, sont devenues le pôle incontesté du tourisme estival et balnéaire
de la Camargue. Elles s'appuient sur le folklore lié au pèlerinage gitan et à la
tradition gardiane.
Cette commune a fait
l'objet d'une réelle politique de développement touristique en 1984 dans le
cadre d'une convention Etat-Région-Commune. Les objectifs portaient sur
l'amélioration du cadre urbain et l'organisation des produits touristiques et
ont débouché sur l'aménagement du littoral. la création de Port-Gardian et
l'augmentation des capacités d'accueil.
De fait,
l'urbanisation de la commune s'est nettement accentuée et constitue, à certains
égards, une perte d'identité et une banalisation paysagère dommageable. La
capacité d'accueil approche les 15 000 personnes soit sept fois plus que la
population communale.
Camargue :
la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer
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