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Les Moyens Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Quels aménagements pour des espaces en déprise ?

 

Malgré la diversité des paysages, se dégage une certaine unité de vie rurale marquée par sa rudesse.

• Au delà des images de vacances, ce pays de montagnes sèches aux plantes aromatiques et à parfum est rude : la terre est souvent ingrate, les sols maigres comme beaucoup de pâturages, les fantaisies climatiques existent et la conjoncture du marché national, voire international, pèse de plus en plus lourd sur l'écoulement des productions. Sur la durée, on constate que les productions traditionnelles (ovins, céréales, lavandins) fournissent, en saison sèche, un revenu frugal mais régulier alors que la production irriguée (arboriculture, maïs), beaucoup plus performante, devient fragile en cas de gel ou de chute des cours. Quant au bois, en dépit de la densité du couvert forestier, il reste une production de faible valeur économique. Demeurent cependant des relations d'échanges à travers les marchés, des traditions de convivialité, de jovialité, dans des villages ou bourgs pittoresques.

• L'activité rurale des moyens-pays amène quelques spécificités départementales : les Alpes-de-Haute-Provence fournissent 22 % de la production ovins/caprins de la Région et 79 % de celle du Lavandin. Aux Hautes-Alpes, revient la production de bovins (61 % de la production de la Région). Le Var produit 26 % du bois de la région (mais, en grande partie, en dehors des moyens-pays).

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