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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
3.1.2-La prévention des mouvements |
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de terrains
Glissements et mouvements de terrain sont plus graves dans des terrains pentus soumis à des abats d'eau importants. Quelles mesures de précaution prendre ?
• Une étude historique des mouvements de terrain dans le département des Alpes-Maritimes pris comme exemple montre que, durant les deux derniers siècles, une centaine de communes ont été touchées, soit 150 événements ayant fait près de 20 morts et 70 blessés sans compter les dégâts occasionnés aux maisons et aux routes.
• Cinq types de mouvements se sont produits, dont beaucoup dans les arrière-pays :
• Les écroulements
rocheux, en masse ou sous forme de blocs isolés s'observent fréquemment dans
les gorges des moyens pays : dans le défilé du Chaudan en 1978, en 1973 dans les
gorges de la Mescla, des éboulements de blocs ont été mortels pour les
automobilistes.
• En cas de gros orages suivant de peu un incendie de forêt, l'érosion peut reprendre brutalement : ainsi, en 1982, dans le village d'Angles (Alpes-de-Haute-Provence) un gros orage de juillet a amené 80 cm de boue dans les rues alors que les ravins du village n'avaient jamais eu de crues de mémoire d'homme. Cette abondance de boues était liée au feu qui, deux semaines avant, avait brûlé les pins noirs qui dominaient le village, d'où l'intérêt des boisements de protection qui divisent la quantité de matériaux transportés par 100 ou 1000. Boisements, mise en herbe des versants, entretien des restanques et autres structures d'aménagement des pentes, mise en place de gabions et de fascinages dans les ravines, de filets de protection, sont autant de mesures qui peuvent limiter les dégâts. La détermination des zones constructibles doit aussi prendre en compte l'histoire des événements survenus dans la commune et ses environs.
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