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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
3.1.1-La prise en compte des inondations |
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Les inondations peuvent être imprévisibles et parfois catastrophiques. Leurs conséquences sur l'homme, sur ses biens, sur les réseaux de transport ont une importance telle, qu'une bonne connaissance des crues et de leurs dangers est indispensable. • Les précipitations méditerranéennes, brutales et intenses, peuvent provoquer de graves inondations comme celles de la vallée du Var en novembre 1994 emportant les ponts des routes du Moyen-Pays et des tronçons de la voie ferrée du Train des Pignes. • La variabilité des débits des cours d'eau doit conduire à beaucoup de prudence. La carte des débits des cours d'eau alimentés par un régime nival, pluvial, pluvionival ou méditerranéen est insuffisante car un cours d'eau comme le Var peut, en quelques heures, voir son débit amplifié dans des proportions considérables. • La forte pression humaine sur les lits majeurs des rivières et la relative rareté des crues catastrophiques conduit souvent à gérer le risque inondation de manière dangereuse. La réduction des lits majeurs par des implantations commerciales, industrielles ou autres a diminué les surfaces des zones tampons jouant le rôle d'éponge. • De plus, la présence dans le lit mineur d'iscles végétalisées fournit, certes, des abris pour les oiseaux migrateurs mais contribue aussi à freiner l'écoulement des lames d'eau en aval (cas du Var en 1994) ; la gestion des zones humides est complexe et parfois conflictuelle entre ornithologues, chasseurs, gestionnaires du territoire. Enfin, des sols dénudés à l'amont des bassins ne retiennent plus -ou mal- les précipitations et la saturation des sols amplifie le ruissellement. |
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