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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
4.3.2-Le développement des solidarités |
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intercommunales
A l'heure de la construction européenne, les communes rurales sont très nombreuses et pauvres. Une excellente occasion de regrouper, dans le cadre des pays, les moyens et les hommes autour de projets. • Entre le haut-pays vers lequel se dirigent les amateurs de neige et de sports d'hiver et les rivages de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, les moyens-pays ne veulent pas se contenter de regarder passer les voitures ou le train des Pignes ou couler l'eau qui va alimenter les besoins des grandes villes. Des liens de solidarité doivent se mettre en place entre les différentes communes et entre les pays de la Région ; des liens ville-campagne d'un nouveau type doivent se créer, complétés par des liens centre-ville périphérie, voire des liens campagne-campagne, entre les éleveurs pratiquant la transhumance directe ou inverse. L'échange de savoir-faire est à promouvoir : une commune se dote d'un système informatique de gestion de son patrimoine communal ; est-il efficace ? convivial ? combien coûte-t-il en frais d'achat et de fonctionnement ? Des élus et élues se réunissent ainsi pour des journées d'études portant sur les systèmes informatiques, les règles de la comptabilité publique, etc., sous l'égide de l'association des Maires. Des initiatives à multiplier.
• Manosque, la cité de Giono, de Magnan, tente d'établir un certain équilibre entre le centre-ville et les sites commerciaux situés en périphérie d'agglomération. Avec la Chambre de Commerce et d'Industrie, la ville essaie d'améliorer l'environnement commercial au centre de la ville dans le cadre d'une OPAH (Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat). On cherche à restaurer l'image du commerce au centre-ville en améliorant l'accueil, la communication voire l'animation. Cette opération s'intègre dans une procédure Cœur de Pays financée sur des fonds FISAC du Ministère du Commerce et de l'Artisanat.
• Beaucoup de communes se sont déjà regroupées dans le cadre des SIVOM (Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples) souvent calqués sur le canton. Ces regroupements devront être confrontés aux pays, formule préconisée par la loi d'aménagement du territoire de 1995. La photographie aérienne ci-dessous montre la complexité de gestion des villages. Ainsi, trouve-t-on, à quelques kilomètres de distance dans la vallée de la Vésubie, la Bollène-Vésubie, Belvédère et Roquebillière —et ses trois clochers témoins d'épisodes destructeurs—. Comment ne pas souhaiter le regroupement des moyens de ces trois communes de rive droite et des autres dans le cadre d'un pays «Vallée de la Vésubie» (La chose est faite aujourd'hui en 2005 NR) ? Déjà des SIVOM existent au niveau de la gestion des déchets et de l'assainissement ; ne peut-on aller au delà ?
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