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pour la moyenne montagne
Le développement
durable
«Un développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs».
Rapport Brundtland. Notre
avenir à tous |
La moyenne montagne connaît actuellement une
dépression démographique et une déprise agricole qui se manifestent par
l'abandon des exploitations agricoles, le retour à la friche, l'érosion liée à
l'absence d'entretien des terrasses, les risques d'incendies, tout cela
entraînant plus ou moins la perte du caractère traditionnel du paysage. Freiner
l'exode rural par le développement d'activités attractives dans l'arrière-pays,
activités reposant à la fois sur un environnement de qualité et sur l'armature
urbaine existante, ce qui permettrait de revivifier villages et bourgs. De
grandes potentialités existent, il faut les exploiter tout en respectant
l'environnement sur lequel le pays prendra son second souffle. Développer des
activités incitatives pour la protection des paysages et la qualité de
l'environnement.
1 - Sortir la moyenne montagne de la déprise rurale
• Abandon des exploitations agricoles 1.2.2
/ 1.2.3 / 2.1.1 /
2.1.2 /
2.2.1
• Retour à la friche 1.2.1 /
1.2.2 / 2.1.3
• Érosion des sols 1.2.2
• Risques d'incendie 3.1
2 - Proposer des activités attractives pour l'arrière-pays
• Accueil-santé 4.1 /
4.1.2
• Technologies nouvelles 4.1 /
4.1.3
• Tourisme vert 4.2 /
4.2.1 / 4.2.2 /
4.2.3 /
4.2.4
3 - Protéger l'environnement principale ressource du pays
• Gérer prélèvements, rejets et infrastructures
3.2 /
3.2.1 /
3.2.2
/ 3.2.3 /
3.2.4
• Gérer le territoire 3.3 /
3.3.1 /
3.3.2
• Protéger les paysages 3.4 /
3.4.1 /
3.4.2 / 4.1.4 /
4.3.1 /
4.3.3
••••••> Pour un avenir viable de
la moyenne montagne
Le 22 décembre 1989, l'Assemblée
Générale des Nations Unies a demandé une rencontre internationale afin de
proposer des stratégies pour arrêter et renverser les effets de la
dégradation de l'environnement, pour promouvoir un développement durable
et un environnement sain dans tous les pays. L'Agenda 21, adopté par la
Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement le 14
juin 1992 est la réponse de la communauté internationale à cette demande.
C'est un programme étendu d'actions à mettre en œuvre —à partir de
maintenant et au cours du 2lème siècle— par les gouvernements, les agences
de développement, les organisations des Nations Unies et des groupes
indépendants dans chaque pays où l'activité économique affecte
l'environnement. L'idée qui sous-tend l'Agenda 21 est que l'humanité a
atteint un moment défini de son histoire. Nous pouvons continuer nos
politiques actuelles qui renforcent les divisions économiques, augmentent
la pauvreté, la faim, la maladie et l'analphabétisme dans le monde entier
et qui causent une détérioration continue de l'écosystème dont dépend la
vie sur Terre. Ou nous pouvons en changer le cours, mettre en œuvre des
modes de vie mieux adaptés, mieux gérer et protéger l'écosystème et amener
un futur plus prospère pour nous tous. M. Strong: «Aucune nation ne peut
réaliser cela toute seule, ensemble nous le pouvons, dans un partenariat
universel pour un développement durable». |
Un concept flexible et dynamique
Le concept de développement durable, comme il est recommandé dans le
Plan d'Action 21 (Conférence de Rio, juin 1992), doit tenir compte de la
condition et du stade de développement des différents pays partout dans le
monde. Un plan sur le développement durable ne peut s'adapter à tous les
pays et toutes les régions, le concept doit être flexible et dynamique
dans son application. Chaque mise en œuvre doit être redéfinie en fonction
des besoins de chaque région et des pays composant une région. C'est
seulement par ce processus que le développement durable peut être atteint
à l'échelle globale. Il est bien évident qu'en ce qui concerne la moyenne
montagne, on ne peut avoir le même type de plan pour l'avenir que sur le
littoral: d'un côté, densification, littoralisation et métropolisation,
artificialisation d'un espace non renouvelable, de l'autre, déprise rurale
et démographique, environnement de grande qualité mais dégradation des
paysages traditionnels par abandon. C'est donc chaque espace particulier
qui doit définir son propre plan de développement durable, compte tenu des
contraintes et du contexte, ce qui n'exclut nullement de penser les plans
en termes de complémentarité, dans ce cas entre deux espaces
artificialisés, un littoral surexploité et les «usines à neige» de
l'arrière-pays. |
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