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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
1.1.2-Des chaînons et des clues |
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Bien que les altitudes soient inférieures à 2 000 m, les montagnes des moyens-pays ne manquent pas de vigueur et rythment le paysage ; leur structure géologique est la conséquence des plissements pyrénéens puis alpins. • La montagne de Lure (1827 m) et le Ventoux (1912 m) d'orientation W-E, sont des échines rocheuses à sommet dénudé et venté. L'opposition de la végétation entre adrets et ubacs est très forte : sur des ubacs escarpés, dominent des forêts plus denses de Sapin, Épicéa, de Hêtre, Érable et Chêne. Sur les adrets la végétation est moins dense et les espèces dominantes sont le Chêne pubescent, le Chêne vert qui poussent au pied de secteurs où les reboisements de Cèdre, de Pin sylvestre, de Pin à crochets et de Pin noir d'Autriche ont bien réussi. Vers la plaine, la végétation témoigne d'influences méditerranéennes avec des formations de Lavande, de Thym, dominées de Genêt cendré, de Buis et de Genévrier. • Les Préalpes de Digne forment un système de crêtes élevées (généralement de 1 000 à 2 000 m) orientées N-S et limitées par d'imposants escarpements calcaires (barre des Dourbes, 1 622 m) dominant des couloirs marneux intensément ravinés. Cet ensemble arqué, compact mais ciselé dans le détail correspond à des plis complexes. Quelques tracés hydrographiques transversaux (Bléone, Asse, Sasse) compartimentent cet ensemble plissé ; ils forment de médiocres couloirs de circulation. L'émiettement des terroirs, perchés, isolés, d'accessibilité difficile pour la plupart est la conséquence de ce relief et explique le dépérissement humain de ces moyennes montagnes, très dégradées à beaucoup d'égards. • Les chaînons préalpins de l'arc subalpin de Castellane sont orientés W-E ; ils sont composés de reliefs dissymétriques, à abrupts tournés vers le sud et conformes (les hauteurs correspondent à des anticlinaux souvent déversés vers le sud et les vallées, aux synclinaux). Des dues (celles de l'Estéron et de ses affluents) et des bassins (Saint-Antonin, Roquesteron) modèlent les paysages. Cette géographie n'est pas sans conséquences sur la circulation : de beaux points de vue, certes, mais des parcours difficiles et lents. De plus, la vigueur des pentes, la fracturation et l'altération des roches obligent à une surveillance régulière du réseau routier notamment après de fortes précipitations. |
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