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Depuis la fin du XIXe siècle, on assiste à un réchauffement
progressif commun aux deux hémisphères. Cependant, de telles variations du
climat peuvent être relativisées.
Les observations météorologiques de ces 130 dernières années
révèlent une élévation de la température moyenne terrestre.
La brutale hausse de ces dernières années, imputée à l’accroissement de l’effet
de serre additionnel, a soulevé des inquiétudes et amené à surveiller
l’augmentation de la production des gaz à
effet de serre (CO2,...).
De telles variations peuvent être replacées dans une échelle de temps plus large
: les
archives climatiques de ces derniers millions d’années montrent des
évolutions thermiques de cet ordre, sans que des catastrophes climatiques aient
pu y être reliées.
A plus grande échelle encore, nous nous dirigeons actuellement vers un stade
glaciaire qui atteindrait son maximum d’ici 60 000 ans environ. Selon la théorie
astronomique des paléoclimats, le refroidissement commencé il y a 6 000 ans
serait de l’ordre de 0,01°C par siècle.
Malgré le consensus qui existe au sein de la communauté qui étudie le problème,
les modèles climatiques proposés pour prévoir les climats futurs et les
conséquences d’une élévation de la température moyenne sont soumis à
controverse. Le calage de ces modèles* est incertain en raison de
l’hétérogénéité des informations disponibles.
* Modèle : représentation schématique, plus ou moins théorique, d’un processus
qui permet de substituer au système naturel un système plus simple rendant
compte des propriétés connues de l’objet.
Caler un modèle : ajuster le modèle à la réalité naturelle par une modification
progressive de ses propriétés et paramètres.